Le projet principal a été refusé à 53,9% et le projet alternatif a été accepté à 72,9%. La cigarette électronique sera donc soumise dorénavant aux mêmes contraintes légales que les produits classiques destinés à être fumés : vente interdite aux moins de 18 ans, restrictions de publicité et protection contre le tabagisme passif. Par contre, les commerces ne pourront pas ouvrir plus de deux dimanches par an sans avoir à demander une autorisation.
Le Conseil-exécutif prend acte du refus par une majorité des votant·e·s de permettre aux magasins d’ouvrir deux dimanches supplémentaires par an sans autorisation. Les établissements auraient pu devenir plus compétitifs, d’autant qu’ils sont sous pression, notamment à cause du commerce en ligne et du tourisme de consommation.
Le Conseil-exécutif se félicite en revanche de l’acceptation des nouvelles prescriptions relatives à la vente et à la remise de cigarettes électroniques. « Le oui aux dispositions concernant la cigarette électronique concourt à protéger la santé et la jeunesse, souligne le conseiller d’État Christoph Ammann, directeur de l’économie, de l’énergie et de l’environnement. Le canton de Berne fait de la sorte œuvre de pionnier », tout en comblant sans attendre une lacune juridique.